Article de Jean-Dominique Burtin paru le 9 février 2020
L’Orchestre d’Orléans et Julie Robard-Gendre nous envoûtent
Par un gracieux comme lapidaire morceau de belle facture dansante, c’est à dire ce “Menuet de félicitations ” de Beethoven, l’Orchestre d’Orléans ouvre se samedi, au Théâtre d’Orléans, son nouveau programme “Et la lumière fut”. Succède à cette pièce “Les Nuits d’été” de Berlioz avec pour soliste Julie Robard-Gendre, mezzo -soprano . Peu à peu l’osmose entre l’orchestre et l’interprète font que le visage de la soliste nous inonde de lumière et que sa voix nous étreint. Ici le verbe se fait corps et mélodie, parfois soulignés d’un léger geste de la main et de la docile cambrure du poignet qui alerte de toute sa sensibilité.