ORLÉANS. Les 21 et 22 mai 2022 : DANSES SYMPHONIQUES. Heureux programme de l’Orchestre Symphonique d’Orléans qui en mai 2022 célèbre l’énergie et le mouvement de la danse en musique. Au programme, plusieurs séquences hautement symphoniques qui mettent en avant le tempérament impétueux, flamboyant voire onirique de 3 compositeurs du XXè, non des moindres. Estancia (1941) est un ballet composé par l’Argentin Ginastera qui suggère avec subtilité les délices de la vie campagnarde. Testament musical voire spirituel, Les Danses Symphoniques de Rachmaninov (1940) sont dédiées au chef Eugène Ormandy qui en assure la création avec l’Orchestre de Philadelphie : exilé aux USA, Rachmaninov embrase son tempérament post romantique en un cycle de 3 volets orchestraux dont le second, – tempo di valse – fait citation à la Valse de Ravel, tandis que le dernier mouvement, aborde de façon dramatique le motif du Dies Irae. Rachmaninov innove par son orchestration somptueuse aux couleurs crépusculaires comprenant saxophone, contrebasson, xylophone, glockenspiel et carillon tubulaire (3è mouvement). Admirée donc par Rachmaninov, La valse de Ravel (1920) sublime son modèle viennois (transmis par Johann Strauss) dont le compositeur français fait un poème chorégraphique emporté par l’esprit d’un tourbillon « fantastique et fatal » selon les mots de Ravel lui-même. L’élan devient lévitation puis transe offrant au chef et ses instrumentistes, un défi orchestral d’une extrême intensité. Programme captivant, incontournable.
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. Si vous continuez à utiliser ce dernier, nous considérerons que vous acceptez l'utilisation des cookies.Ok
ORLÉANS. Les 21 et 22 mai 2022 : DANSES SYMPHONIQUES. Heureux programme de l’Orchestre Symphonique d’Orléans qui en mai 2022 célèbre l’énergie et le mouvement de la danse en musique. Au programme, plusieurs séquences hautement symphoniques qui mettent en avant le tempérament impétueux, flamboyant voire onirique de 3 compositeurs du XXè, non des moindres. Estancia (1941) est un ballet composé par l’Argentin Ginastera qui suggère avec subtilité les délices de la vie campagnarde. Testament musical voire spirituel, Les Danses Symphoniques de Rachmaninov (1940) sont dédiées au chef Eugène Ormandy qui en assure la création avec l’Orchestre de Philadelphie : exilé aux USA, Rachmaninov embrase son tempérament post romantique en un cycle de 3 volets orchestraux dont le second, – tempo di valse – fait citation à la Valse de Ravel, tandis que le dernier mouvement, aborde de façon dramatique le motif du Dies Irae. Rachmaninov innove par son orchestration somptueuse aux couleurs crépusculaires comprenant saxophone, contrebasson, xylophone, glockenspiel et carillon tubulaire (3è mouvement). Admirée donc par Rachmaninov, La valse de Ravel (1920) sublime son modèle viennois (transmis par Johann Strauss) dont le compositeur français fait un poème chorégraphique emporté par l’esprit d’un tourbillon « fantastique et fatal » selon les mots de Ravel lui-même. L’élan devient lévitation puis transe offrant au chef et ses instrumentistes, un défi orchestral d’une extrême intensité. Programme captivant, incontournable.
